Eros

Eros
Cuando te ví desnuda me devoraron los perros

sábado, 23 de agosto de 2008

Agathe

Esta canción de les Ogres de Barback me gusta mucho, me recuerda a mis amigos y a mí misma, también a Oliveira y a la ausencia de las Magas, al exceso de racionalidad con el que escogemos nuestras palabras para no mostrar lo que sentimos, a jugar a tener todo bajo control mientras muchos viven noches felices sin hacer tanta maroma y teatro.

No encontré un video de la canción o un concierto para subirlo. Le puse Agathe porque ella fue quien me mostró tantas cosas en el pequeño mundo de Condom, justamente Stephane, un profesor de filosofía me había prestado "La vida sexual de Emmanuel Kant" cuando ella me dió bastante música, me encantó. Y todo combinaba como nunca antes. Qué ternura de mujer, qué risa haber encontrado una pantera en una calle de Francia, de la cual sólo ella y yo tuvimos noticia, por supuesto nadie lo creyó, yo todavía sigo viendo sus ojos luminosos mientras pasabamos en el auto. Un misterio más, que buen regalo.

Moi Je

J'ai toujours su que j'allais te perdre Moi qui ne supporte pas le bonheur Moi qui ai toujours tout gâché J'ai toujours su que tu partirai Et si je suis insupportable, méchant, capricieux et médisant... J'ai toujours su que j'allais te perdre Moi qui ne supporte pas le bonheur Moi qui ai toujours tout gâché J'ai toujours su que tu partirai Et si je suis insupportable, méchant capricieux et médisant C'est que depuis l'âge du cartable Je n'ai jamais pu supporter les gens. Ceux qui emportent le sort De cette maudite race humaine En se disant que l'amour est fort Et de surcroît il vaut mieux que la haine. Moi qui ai toujours tout gâché Moi qui ne supporte pas le bonheur Toi qui voulut des enfants Moi qui n'en aurait jamais Moi qui n'ai jamais eu ton cran Moi qui savais que tu partirais. J'ai toujours su que j'allais te perdre Qu'un jour tu serai trop usée Que tu ne supporterai plus l'herbe Que je coupe sous tes pieds. Tu as choisis un autre que moi Et pour continuer ton chemin Que tu mènes du bout de ta croix Moi qui n'ai jamais cru en rien Un autre se promène à ton bras Je suis seul et je comprends enfin Ta colère et ton désarroi Moi qui n'ai jamais pris ta main. J'ai toujours su que tu partirai Que tu ne supporterai plus Mes avis sur tout sans arrêt Et mes réflexions malvenues Je n'étais pas contre le bonheur Mais lui m'a tant et tant déçu Qu'il en a transformé mon coeur En un bloc d'idées reçues. Que cet homme que je méprise Qui se pend aujourd'hui à ton cou Assure le bonheur de l'emprise du talent Et pour finir j'avoue Qu'il vaut 100 fois ma conscience mon désespoir et mes regrets, Qu'il a 1000 fois ma patience, Moi qui savais que tu partirai, J'ai toujours su que j'allais te perdre, Moi qui ne supporte pas le bonheur Moi qui ai toujours tout gâché Moi qui savais que tu partirai Moi qui savais que tu partirai Que tu partirai...

2 comentarios:

crownless dijo...

asi es... Farinelli es una mentirotota, sin guayabitas no desarrollaría esas espaldotas, la cara de matalas callando y los pelicanos en la costera...

yo me lo imagino como mario ivan martinez

Raquel Mercado dijo...

es cierto, pero la fantasía está chida, un hombre castrado, sólo dos me interesan: Farinelli y Pedro Abelardo.

Stoa

nos vemos, un abrazote